GRDF
Le gaz renouvelable, acteur durable du paysage énergétique français

L’année 2016 a confirmé l’émergence du biométhane chez GRDF, avec une augmentation annuelle de 162 % et la mise en service de 9 nouveaux sites en France. 2017 voit monter en compétences les acteurs de la filière, qui pourrait créer près de 3.000 emplois directs non délocalisables d’ici trois ans.

Produit à partir de nos déchets, le biométhane est un gaz 100% renouvelable, aux usages identiques à ceux du gaz naturel : chauffage, cuisson ou encore transport. Aujourd’hui, la production de gaz renouvelable ne représente 0,05 % de la consommation française. Fin 2016, 26 sites injectaient déjà du biométhane dans l’ensemble du réseau et l’on recensait 241 projets en phase avancée. La tendance est lancée, pour atteindre les objectifs de la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) qui fixe à 10 % la consommation de gaz renouvelable à l’horizon 2030.

L’enjeu environnemental est en effet important : réduisant les émissions de CO₂ à toutes les étapes du processus, la filière d’injection de gaz renouvelable a permis d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 40.400 tonnes de gaz à effet de serre en 2016. À titre de comparaison 15.000 tonnes d’émission avaient été évitées en 2015. En se basant sur les projets identifiés à ce jour, le potentiel d’injection de biométhane à horizon 2020 est de l’ordre de 3.000 GWh/an, ce qui permettrait d’économiser 560.000 tonnes de gaz à effet de serre… soit l’équivalent de la consommation de près de 250.000 logements ou 13.000 bus.

Le développement du biométhane contribue donc pleinement à la transition énergétique des territoires. C’est pourquoi GRDF accompagne l’ensemble des acteurs de la filière dans le développement du gaz vert et a inscrit cet engagement dans sa politique RSE.

Une filière d’avenir

L’enjeu est également économique. Les acteurs de la filière du gaz renouvelable poursuivent leur montée en compétences et pourraient créer 2.000 à 3.000 emplois directs non délocalisables à l’horizon 2020. La filière biogaz dans son ensemble, incluant l’injection et la distribution de biométhane carburant, pourrait permettre la création de plus de 10.000 emplois de développement/construction et de près de 5.000 emplois d’exploitation/maintenance.

À moyen et long terme, il faudra également compter sur de nouvelles briques technologiques de production de gaz renouvelable comme la gazéification de la biomasse sèche et des Combustibles Solides de Récupération (CSR), le Power-to-Gas (production d’hydrogène par électrolyse de l’eau à partir d’énergies renouvelables électriques) et la valorisation des microalgues. Quelques projets de démonstrateurs sont déjà mis en œuvre et ces voies de production pourront injecter 15.000 à 40.000 GWh/an pour le Power-to-Gas et 160.000 à 280.000 GWh/an pour la gazéification à horizon 2035.

Innovation économique et sociale